Publié dans Société

Conseil économique et social - Madagascar s’inspire de la Nouvelle-Calédonie

Publié le dimanche, 03 août 2025

Le Gouvernement malagasy veut mieux écouter les besoins de la population. Raison pour laquelle il prévoit de créer un Conseil économique, social et culturel (CESC). « Ce Conseil permettra aux citoyens, aux entreprises, aux syndicats et aux associations de donner leur avis sur les projets de développement du pays », selon le communiqué publié par le ministère de la Pêche. 

Cette idée n’est pas nouvelle. La Constitution malagasy parle déjà de ce Conseil depuis 2010, mais sa mise en place a pris du temps. Aujourd’hui, les choses avancent. Une délégation du Conseil économique, social et environnemental (CESE) de Nouvelle-Calédonie - un ensemble d'îles et d'archipels français, faisant partie de la Mélanésie et de l'Océanie lointaine - est venue à Madagascar pour partager ses expériences. Elle a rencontré plusieurs responsables pour discuter de la manière dont ce Conseil peut fonctionner.

Un atelier a été organisé vendredi dernier à Ambatonakanga. Plusieurs participants étaient présents à cette occasion, notamment des députés, représentants des ministères, syndicats, associations de femmes, jeunes, artistes et paysans. Tous ont exposé leur point de vue respectif. Ils espèrent que ce futur comité contribue vraiment à améliorer les conditions de vie des Malagasy.

Engagement

Le rôle de cette instance consultative consistera à faire des recommandations aux membres du Gouvernement. Cela permettra de vérifier si les projets lancés répondent réellement aux besoins de la population, en particulier dans les zones rurales. Ce comité servira également à identifier les problèmes et à proposer des améliorations. Le ministère de la Pêche et de l’Economie bleue soutient déjà cette démarche. Ce dernier travaille avec les petits pêcheurs, met en place des projets transparents et cherche à mieux gérer les ressources marines. Il a aussi rejoint l’Initiative de transparence des industries de la pêche (FITI) afin de montrer sa volonté de transparence. 

Ce projet est soutenu par des élus nationaux, syndicats, entreprises et organisations de la société civile. Il marque une nouvelle étape afin que la population soit mieux entendue et que le processus de développement profite à tout le monde, a ajouté la source. 

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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